Avant de commencer la lecture de L’interview qui tue #2 Paracelsia présente, l’artiste Frédéric BleuMalt…. Si vous lisez ce message, c’est que vous faites partie de la communauté des artistes indépendantes, et c’est très très bien ! Vous êtes, lectrices, lecteurs, artistes… C’est bon, pour Bibi, vous faites partie de la Team !
Du coup, si c’est la première fois, que vous venez, sur Flyboarder.fr. Vous devez vous demander : mais c’est quoi ce truc ? OK, je prends cinq minutes pour expliquer, car j’ai reçu pas mal de questions à ce sujet.
J'ai créé, ce site pour mon roman. Qui ne sortira qu'en 2359.
OK, c'est bon, vous suivez ? Good Job !
Mais, voilà, j’ai un souci. Je ne peux pas m’empêcher de soutenir l’art et les Artistes Indépendant.e.s. Depuis 2012, avec mon association de BookCroosing : StreetBook. Ne cherchez pas le livre sur le net, il n’y est pas, tout comme le site internet. ( Je vous poste juste le lien, qu’Actualitté à réalisé de notre collectif. ) On reprend, vous suivez toujours ? Ok ! Je disais donc… pff..je sais plus ce que je disais, on s’en fiche….
…. v’là donc, que je m’inscris de nouveau sur Twitter et là :
catastrophe !
Zoé Hababou et Voyageur n°12, me tombent dessus ! Je crée, dans la foulée, deux Teams avec eux, sous deux hashtags différents :
#FlyboarderCommunity et #TeamFuckedUp….
… mais l’histoire, ne s’arrête pas là. Une artiste au talent incroyable, se joint à nous et comme, elle est #TeamFuckedUp, il est nécessaire de l’accueillir dans #FlyboarderCommunity également. C’est donc avec un très très grand plaisir, que Paracelsia, nous rejoint ! Ouiii…!!! 🤩

Et quoi de mieux, qu’une Interview qui tue ! De l’Artiste Frédéric BleuMalt, pour commencer.. Allez Paracelsia, Go Girl !
Mademoiselle H?

On commence, par un extrait, du recueil des textes poétiques de Frédéric BleuMalt : Le Morceau de soi blanc
La couleur bleue à des nuances infinies, c’est l’apaisante coulée d’eau qui reflue sur le sable et les cailloux. C’est la couleur silencieuse du ciel sans nuages, du voyage, du vent frais sans doute. Elle est épure et pour beaucoup, elle symbolise un changement, un passage sur une autre rive, des saccades perpétuelles qui effacent les traces pour en imprimer de nouvelles. Se pourrait-il que la sensibilité du jeune homme vous condamne à aimer ces personnages troublés.

L’initiation par laquelle doit passer le narrateur afin de s’extirper de lui-même, de sa grande timidité, de trouver sa place n’est-elle pas celle de l’auteur ? Dès l’instant où vos yeux effleurent les crispations et les espoirs de Florent votre cœur s’emballe, on se prend d’affection pour ce personnage qui flotte et se regarde rêver et faillir à chaque instant. Frédéric Bleumalt se décrit comme Être-textuel et c’est sans doute lui qui a trouvé le meilleur moyen de se définir. À travers ses écrits affleurent des sentiments teintés d’une couleur bleutée, celle qu’il affectionne, ceux probablement des premiers émois sous un éclatant ciel bleu prêt à imploser.
« SUR L’ESQUIF de ma traversée et bien avant cela, j’ai promis de me souvenir, d’emporter ces choses dans mon sillage ; qu’il soit de terre, d’air, d’eau, de vapeur ou de lumière. J’ai mis dans l’ambre vibrant de la mémoire : le langage primal de la nuit, les mots essentiels de l’aube, rares, dispersés après le chaos ; La saturation du zénith où tout est noyé de lumière, nu, révélé, confondu, transpirant de beauté, et où tout parle : le nuage à l’homme, l’arbre à la plus petite pierre ; les murmures du crépuscule. J’ai capturé les heures : une à une, des variations de lumière »
Extrait: Le Morceau de soi blanc – Frédéric Bleumalt
L’interview qui tue ! #2 Paracelsia présente : l’Artiste Frédéric BleuMalt !
- Peux-tu te présenter brièvement ?
Je suis un être textuel né en 1988, j’aime tout ce qui est bleu, j’écris des livres, je prends la musique sous forme de perfusion, j’adore les années 90 et presque tout ce qui en est sorti : le rock alternatif, la dream-pop et le shoeagaze. Pour cette vie terrestre, l’écriture et la musique sont mes deux béquilles.
- Es-ce que tu as eu un déclic pour l’écriture où cela a sans cesse représenté une passion ? Quel a été ton processus de création pour ces romans et pourquoi les as-tu écrit ?
Concernant l’écriture, ça m’a pris très jeune, notamment, en premier lieu, par le biais des séries télévisées que je regardais. J’ai toujours eu tendance à considérer les personnages de fiction comme des êtres à part entière, de chair et de sang, à la différence près que pour communiquer avec eux, il me fallait utiliser un médium : l’écriture ou le rêve. Regarder ces séries ne m’a très vite plus suffi : il fallait que je continue les histoires, que je m’affaire à faire exister ces mondes parallèles dans lesquels j’aimais me glisser.
Ça passait par l’écriture de fan-fictions, ou de mes propres histoires. Des retranscriptions de mes rêves, des aventures que je voyais se dérouler dans mon esprit d’enfant. Je me suis mis à les écrire vers une dizaine d’années. Je crois aussi avoir toujours été fasciné par l’objet livre. Il m’arrivait de taper mes histoires et de les relier, assez sommairement, de découper des images dans les divers magazines que j’achetais à l’époque pour créer ma propre couverture. J’aimais l’idée de créer un univers.

Pour l’écriture de CQRLC*, mon processus de création a été assez simple, bien que laborieux. En réalité, j’avais toute l’histoire dans la tête depuis de nombreuses années. Il m’a juste fallu trouver le temps, l’énergie et les mots pour croquer cette histoire. Finalement, l’écriture de CQRLC* s’est étendue sur deux années, mais, avec de nombreuses et longues pauses (parfois six mois sans écrire une ligne). Je pense que finalement, mis bout à bout, j’ai dû mettre un an pour extirper ce livre de moi. Un long travail de couture et de reconstruction. À la fois autobiographique et fictionnel, ce récit est très personnel. Je pense qu’on peut le classer dans le genre autofiction.

La raison pour laquelle j’ai écrit ce livre, et sans doute la raison pour laquelle j’écris tout court, est simple : je ne sais pas me contenter de la réalité. Pour ce livre, précisément, je crois qu’il me fallait revenir sur une période de vie et y ajouter de la fiction pour réparer certaines choses, mettre en lumière certaines, montrer les parts d’ombre. Je crois qu’une phrase de Boris Cyrulnik résumerait bien le travail à l’œuvre dans la création de « Celui qui regardait le ciel », je n’ai plus la citation exacte en tête, mais le principe est le suivant : écrire pour réparer.
- Quels sont les auteurs ou les autrices et les œuvres fondatrices qui ont influencé ton style. Y a-t’il eu d’autres influences en dehors de la littérature ?
Mes auteurs préférés ; Jean Marc Parisis, Brigitte Fontaine (qui est aussi poétesse), le sulfureux et sublime Eric Jourdan, niveau poésie : Jules Supervielle, Jacottet, Bonnefoy et j’en oublie très certainement. La musique est une influence majeure dans mon processus créatif : elle fait émerger et m’aide à accoucher de certaines scènes, soulève des mondes ensevelis. C’est là tout le pouvoir de la musique : nous permettre de nous extraire de nous-mêmes.
- Est-ce que tu as une routine pour l’écriture ? Notes-tu tes idées sur un petit carnet ou un journal de bord et les intègres-tu plus tard à ton récit ?
Je n’ai pas de routine d’écriture particulière. Il y a moi, mon ordinateur et éventuellement, mon carnet. Je note tout de même un changement dans mon processus d’écriture. Avant, j’avais tendance à attendre que l’inspiration vienne. Plus j’avance dans le temps, plus j’arrive à me discipliner, à m’imposer des séances d’écriture, et je découvre avec surprise que cela fonctionne très bien, pourvu qu’on soit patient et qu’on soit à l’écoute de sa propre musique. Quand j’ai des idées, je les note indifféremment sur un fichier Bloc Notes sur PC, sur mon téléphone ou sur papier. Le plus contraignant, c’est finalement de tout regrouper ensuite pour ne pas être envahi !
- Quels ont été les retours pour tes deux projets et comment les as-tu reçus ?
Pour le moment, je n’ai eu de retours que pour mon roman, CQRLC* et je dois dire qu’ils sont pour le moment tous positifs, ce qui me rassure et me fait me dire que je n’ai pas trop failli à retranscrire mon univers. Concernant mon recueil de textes poétiques, aucun retour pour le moment. Ce n’est pas important : ce n’était pour moi qu’une mise à l’étrier.
- Est-ce que tu as de nouveaux projets ?
J’ai effectivement plusieurs livres de prévus, mais je ne veux pas trop en dire. Pour l’heure, deux sont en pré-commande. J’espère parvenir à vivre de ma plume. Je me lance tout juste dans l’aventure. Il est encore un peu tôt pour vous faire partager mon retour sur l’expérience, mais c’est franchement libérateur d’avoir tout son temps à dédier à la création pure.
- Est-ce que tu comptes vivre de ta plume ? Comment comptes-tu te faire remarquer dans l’univers de l’édition et l’auto-édition qui semble être sur-saturé ?
Pour me faire remarquer dans l’univers sur-saturé de l’autoédition, je n’ai aucun plan, et navigue à vue. Je ne compte pas faire grand chose de plus qu’à ce jour : être sur les réseaux sociaux, proposer des extraits, rester moi-même sans chercher à tout prix à m’exposer, espérer que mon livre rencontre ses lecteurs. Il n’y a pas de recette magique, je pense. C’est une histoire d’hasards et de rencontres.
Merci Frédéric !
- Je remercie Sam Bender et Angelo Casilli pour l’aide précieuse apportée, aux corrections de l’article ! Merci mes amis 😘💖 Mademoiselle H?
Merci de soutenir Frédéric BleuMalt, en achetant, son livre, et je vous 🙏🙏🙏 laissez un commentaire…
Et on soutient Paracelesia, via ses textes, également ! Les textes de Paracelsia✊😎
[Thread Time]
Je vais faire un Thread de mes Nouvelles sur @welovewords et un autre jour de mes deux recueils (ça c’est trop long) et aussi de ce que j’écris en ce moment… Et… De toute façon il n’y a plus personne dans la salle.
🥃 🎙️🎷 ⬇️⬇️
— † Paracelsia Le Saigné † (@Paracelsia) March 7, 2020